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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 10:30

... ça intéresse quelqu'un ?"

 

 

La FIAC, la FIAC, la FIAC... 

 

Mais qu'est-ce que ça peut bien être ?!

 

La Fédération Internationale d'Administration de Comptoir

 

Oui, assez plausible.

 

La Fondation pour l'Intelligence Artificielle des Canards

 

Ca colle aussi. 

 

La Formation à l'Immanence de l'Amitié Concrète

 

Pas impossible non plus.  

 

Bon bah du coup c'est quoi la FIAC ?! 

 

Sans certitude sur la signification de ce mystérieux acronyme, j'ai préféré jouer la carte de la discrétion.

 

Peut-être pour éviter de provoquer quelques crises cardiaques parmi l'assemblée au sein de laquelle je me trouvais, pour qui, visiblement, la FIAC relevait du même ordre d'évidence que le fait que les roux sentent mauvais.  

 

Ou peut-être, encore plus simplement, parce que, la FIAC, j'ai trouvé que ça sonnait tellement moche à mes oreilles que, du coup, je n'ai pas jugé plus intéressant que ça de faire des pieds et des mains pour saisir l'occasion de m'y rendre. 

 

Quoi qu'il en soit, j'ai étouffé en moi toute velléité de demander de mon ton le plus candide et le plus rafraîchissant :

 

"Euh pardon, ce Chinon est vraiment très bon, mais sinon c'est quoi la FIAC ?"

 

C'est finalement Chloé qui s'est dévouée pour récupérer la place.

 

Si vous êtes allés à la FIAC vendredi aux environs de 14h, alors vous avez peut-être même pu la croiser (grande, brune, mince... ça vous dit quelque chose ?).

 

Bref, encore une FIAC qui se sera déroulée sans moi.


 

art.jpg

 

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18 octobre 2012 4 18 /10 /octobre /2012 08:33

Ce n'est pas nouveau, on n'est jamais mieux servi que par soi-même. 

 

Pourquoi ? 

 

C'est un grand mystère à vrai dire... mais peut-être n'est-ce pas totalement étranger au fait qu'on est parfois plus porté à faire attention à ses propres intérêts qu'à ceux des autres. 

 

Exemple : je lis Babar et le wouli-wouli (mon Babar préféré).

 

Si le livre m'appartient, je vais faire bien attention à tourner les pages par le petit bout et à ne pas faire sauter la reliure. 

 

Si, par contre, c'est vous qui me l'avez prêté, je ne vais pas nécessairement me sentir obligée de me laver les mains pour l'ouvrir après avoir mangé mon petit pain au chocolat. 

 

CQFD.

 

Et je suis sûre qu'Adèle serait tout à fait d'accord avec moi sur ce point. 

 

Adèle, c'est ma cousine ; nous avons grandi ensemble, je la connais comme ma soeur. 

 

Nous partageons d'ailleurs beaucoup de choses en commun : un goût prononcé pour les blagues bas de gamme de mauvais goût, une certaine antipathie pour le voisin du rez-de-chaussée (même si je pense que je le déteste quand même au moins cent mille fois plus qu'elle), une capacité assez extraordinaire à faire bouger nos oreilles...

 

Il n'y a guère que les cachoux qui nous séparent. 

 

Enfin, je croyais. 

 

Parce qu'hier, Adèle m'a envoyé un mail dans lequel elle m'a annoncé :

 

"Figure-toi qu'Ava est passée me voir tout à l'heure."

 

Rien d'extraordinaire pour le moment, certes. 

 

Ava, c'est une de nos amies d'enfance à Adèle et à moi, du temps où nous faisions encore de la balançoire, du tourniquet et où nous jouions, à l'occasion, les rédactrices de mode dans un vieux grenier poussiéreux. 

 

Ava, depuis, a un peu grandi - du genre pas loin d'1m70 (nous aussi), elle ne fait plus de balançoire (nous non plus, ou bien vraiment très occasionnellement) et elle a même un vrai travail avec un bureau, un open space, un pot à crayons, toussa toussa (moi je n'ai pas de pot à crayons)... 

 

Le seul point un peu curieux d'Ava, c'est qu'à presque 28 ans elle vit toujours chez ses parents et n'éprouve visiblement aucune envie de les quitter.

 

Adèle et moi, il nous arrive du coup régulièrement (environ 1 semaine sur 2) de nous lancer dans une grande discussion (minimum 2 heures) centrée sur la question suivante : 

 

Mais comment va-t-elle faire pour rencontrer son Mister Right, Ava, si elle est toujours accrochée à ses parents ? 

 

C'est vous dire si nous avons de grands soucis dans la vie... 

 

Et, pour en revenir au fameux mail d'Adèle, justement, voilà l'assez extraordinaire révélation qu'il contenait : 

 

"Quant à Ava, je te raconterai les nouvelles, mais sache qu'elle est partie en Irlande pour ses vacances avec... "un ami". Hélas je n'en sais pas plus, elle n'a rien dit de plus ! Mais je meurs de curiosité..."

 

Mais, mais, mais, mais...

 

(Excusez-moi, je bafouille un peu sous la violence du choc !)

 

... pourquoi ne lui as-tu pas tout simplement posé la question ??!

 

Il me semble que là, le jeu en valait vraiment la chandelle (Larmina) ! 

 

Je n'ai pas très bien compris les explications embarrassées d'Adèle sur ce point.

 

Elle a vaguement essayé de me dire qu'elle avait été prise au dépourvu, qu'elle avait ensuite attendu le retour de "l'ami" en question dans la conversation pour essayer d'en savoir plus, mais que c'avait été peine perdue, il n'avait jamais fait de come back discutionnel...

 

Inutile de vous dire que moi, dans la même situation, j'aurais sauté sur le sujet telle une joueuse de curling sur la pierre en granite !

 

Un ami ? Ah oui ? Qui ça, quand, comment, avec qui, pourquoi, combien il a de frères et soeurs, que font ses parents, est-ce qu'il a une résidence secondaire avec piscine ? 

 

Bref, j'en suis quitte pour passer un coup de fil à Ava en essayant de déclencher subtilement ses confidences sur l'homme mystère (Et sinon, Ava, tu es partie en vacances dernièrement ?).

 

Sans oublier, bien sûr, de rappeler ensuite illico Adèle pour qu'on échange (à chaud) nos (premières) impressions sur lui.

 

Je ne suis (vraiment) pas rancunière... 

  homme-mystere-copie-1.jpeg



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16 octobre 2012 2 16 /10 /octobre /2012 11:48

 

... c'est de me lever en bénissant mon réveil de m'avoir tirée de mon sommeil. 

 

Pour ainsi dire, ça ne m'arrive même jamais. 

 

C'est sans doute un peu ingrat de ma part, surtout quand on sait :

1) que c'est moi qui le programme chaque jour pour me réveiller,

2) que sans lui mes horaires d'arrivée au bureau seraient peut-être devenus un sujet de crispation professionnelle (l'expérience prouve que les patrons peuvent se crisper très vite pour pas grand chose).

 

Le seul point sur lequel je pourrais à la limite lui en vouloir, c'est le fait que son écran rétro-éclairé bleu ne s'allume plus depuis quelques temps. 

 

Je suis donc obligée, la nuit, quand je n'arrive pas à dormir (par exemple quand je sais que je dois me lever aux aurores le lendemain pour une journée terriblement chargée et que j'aurais donc intérêt à trouver le sommeil rapidement) de rallumer la lumière pour voir depuis combien de temps exactement je n'arrive pas à fermer l'oeil et calculer combien de temps maximum durera mon sommeil (des données somme toute très utiles pour réussir à s'endormir...)

 

Tout ça, bien sûr, au détriment de ma qualité de vie. 

 

Mais aujourd'hui, une fois n'est pas coutume, je me suis surprise à être presque reconnaissante à mon réveil d'avoir sonné à 7h15 de son strident tidididit tidididit tidididit tidididit... (quelqu'un a le même ?)

 

C'est que, voyez-vous, il m'a comme tirée d'un (très) mauvais pas. 

 

J'étais avec ma soeur et mon frère ; nous nous apprêtions à aller chercher nos vélos pour une sympathique balade dans la campagne (ce qui ne nous arrive à peu près jamais vu qu'aucun de nous n'habite à la campagne, que ma soeur a toujours quelques scrupules à abandonner toute sa famille juste pour le plaisir d'être seule avec nous et que personne n'a de vélo - enfin, personne sauf mon frère qui a une vieille ruine verte trop petite avec 2 pneux crevés).

 

Sur le chemin nous avisons un car dans lequel nous décidons de monter afin de gagner un peu de temps (nous n'avons pas besoin de demander au chauffeur où il va car, curieusement, nous savons qu'il va là où nous allons).

 

Nous nous installons au fond du car (la place des cancres) mais en accaparant chacun une banquette distincte (évitons toute promiscuité déplaisante). 

 

En ce qui me concerne, je m'étale avec la quinzaine de sacs que je me découvre tout à coup (des courses pour le mois ? mes cadeaux de Noël ? un cadavre découpé en morceaux ?).

 

Il n'y a pas grand monde dans ce car.  

 

Ah si, quand même, cette petite fille qui nous demande si elle peut rester avec nous parce que les gens qui l'accompagnent sont bizarres.

 

Effectivement, ils sont gros, moches, mangent salement et ont l'air bizarre.

 

"Bon d'accord mais sois bien sage !"

 

... moment d'absence de Ginger... 

 

... je reprends mes esprits (mais au bout de combien de temps ?)...

 

Tiens, il fait nuit noire maintenant, ma soeur et mon frère se sont volatilisés, le car s'est vidé, il file sur une route rectiligne perdue en pleine nature.

 

Je ne m'interroge pas plus longtemps pour comprendre que j'ai raté mon arrêt dans les grandes largeurs... 

 

Je quitte alors ma place et je me dirige vers le chauffeur pour aller lui demander de me déposer au prochain arrêt avec la gamine - en chemin, je me retourne : la gamine est en train de fouiller dans mon sac - "Oh la, tu veux bien arrêter ça tout de suite, toi !" - bon il faut vraiment que j'aille demander au chauffeur de me laisser au prochain arrêt (et ne peux quand même pas prendre mes 15 sacs avec moi) - "Fais bien attention, toi, que je ne t'y reprenne pas !" - "Monsieur, vous pourrez nous laisser au prochain arrêt, moi et la gamine qui essaye de voler mes affaires, s'il vous plaît ?" 

 

Le chauffeur, sur un ton de vieux routier aux accents paternels : "Pas de difficultés Mam'zelle mais j'vous conseille de faire bien attention : y'a un lotissement pas très loin qui a fermé. Il s'y passait de bien trop vilaines choses... Méfiez-vous, on ne sait pas trop qui traîne dans le coin". 

 

"Ah, ok, merci Monsieur (glourg)". 

 

Je m'apprêtais à aller chercher mes affaires et ma gamine chapardeuse avec comme une légère intuition que toutes les circonstances n'étaient pas réunies pour me permettre de profiter à plein de cette petite virée nocturne...

 

Mais je n'ai malheureusement pas eu le temps de vivre ce  Sans retour version campagne française ; je ne saurai jamais comment l'histoire devait se terminer (mal, très mal ou vraiment très mal ?) !

 

Il était 7h15 et la première sonnerie de mon réveil m'a propulsée hors du car, dans un semi-jour, au beau milieu de mon lit ! 

 

C'est fou comme un lundi matin même grisailleux peut parfois vous paraître engageant...

 

  Sans-retour.jpeg

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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 08:00

 

Attention aux quoi ? 

 

Aux spoilers.

 

Aux quoi ? 

 

Aux spoilers !

 

Oui mais sinon aux quoi ? 

 

Rhoo la la, pas de doute, toi tu es resté coincé à l'an 2000 ! 

 

Le spoiler, c'est quelque chose qui te dévoile sans crier gare la fin d'un film (à suspense) ou d'un roman (policier) et qui t'ôte, par la même occasion, environ 95 % de l'intérêt que tu aurais pu avoir à découvrir par toi-même la totalité de l'intrigue.

 

(Attention, le spoiler ne marche pas pour toutes les oeuvres ! Par exemple, pas avec les tableaux vu qu'il n'y a pas vraiment d'intrigue dans un tableau - sauf bien sûr dans la Joconde, mais personne n'a encore réussi à bien comprendre le message et encore moins à le spoiler). 

 

Bien souvent, les spoilers, ce sont des articles de presse, de magazines, de blogs....

 

Mais cela peut aussi prendre la forme d'une discussion informelle autour d'un bon café crème.

 

Car derrière tout spoiler, ne l'oublions pas, il se cache en réalité un Spoiler

 

Le Spoiler, c'est en général quelqu'un qui pense qu'il va t'aider à te faire une juste idée d'une oeuvre en t'en dévoilant généreusement la fin.

 

Une forme de sottise altruiste, en quelque sorte. 

 

"Bah, tu vois, c'est nul parce qu'en fait le bouquin se termine sur la mort de Roméo et de Juliette, alors qu'ils avaient encore plein de choses à vivre". 

 

A 17 ans, comme ça, j'ai rencontré mon premier Spoiler d'envergure.

 

Elle s'appelait Aurélie, avait les cheveux très gras, un regard plutôt absent, une moyenne générale vraiment très moyenne, et m'a révélé, durant les 2 seules minutes de conversation que j'ai eues avec elle pendant mon année de Terminale, pourquoi la fin du 6ème sens était vraiment bien trouvée...

 

J'ai eu beau essayer de me convaincre que je n'avais pas entendu / que j'avais mal entendu / que j'allais oublier, lorsque j'ai vu le film, j'avais conservé un souvenir très précis de l'explication finale (Aurélie, si tu me lis, évite de me laisser un commentaire, je pourrais être tentée de te répondre...). 

 

Mais il existe aussi une autre catégorie de Spoilers, encore plus dangereuse. 

 

Ce sont les Spoilers qui sont tellement fans d'un film ou d'un livre que, dans leur enthousiasme, ils ne parviennent pas à se maîtriser et finissent par égréner tous les détails du dénouement final, après avoir vainement lutté 2 minutes chrono pour te laisser la surprise...

 

Eux, ce sont les Spoilers compulsifs. 

 

J'avais pourtant bien dit à Jane, lorsqu'elle est venue chez moi, dimanche soir, enterrer son week-end en grande pompe autour d'un menu Maxi Best of bacon à emporter, dégusté devant la toute première saison d'Urgences, de ne surtout rien me dévoiler de l'avenir des personnages dans la série, vu que, contrairement à elle qui s'était enfilé un à un tous les épisodes pendant 15 ans, je la découvrais pour la première fois. 

 

J'entends encore son Oui, oui, Ginger, pas de problème, mets plutôt le DVD (du ton de la fille qui aimerait bien que tu arrêtes de l'embêter avec tes faux problèmes)...

 

Il ne s'était pas passé 2 minutes qu'à chaque nouveau personnage qui apparaissait sur l'écran, j'avais droit à des commentaires de plus en plus révélateurs !

 

(ATTENTION : ne lisez pas la suite si vous n'avez jamais regardé Urgences et que vous comptez bien vous rattraper un jour !)

 

Cela a commencé lorsque l'épouse du Docteur Green, séduisante jeune femme apparemment très éprise de son mari, est apparue à l'écran : "Tiens, cette garce de Jen, ça faisait longtemps...".

 

(Merci Jane, je sais maintenant que son personnage va incarner quelque chose de très positif dans la série... Et sinon, elle annonce dans le combientième épisode au Docteur Green qu'elle a une liaison avec un de ses collègues ? Le 25ème ?)

 

Cela a continué après avec Benton, l'interne travailleur, volontaire mais un peu frustre, et la charmante kinésithérapeute qui s'occupe de sa mère : "Tu ne trouves pas qu'elle le regarde avec des yeux... Pour une femme mariée, c'est un peu embêtant quand même !". 

 

(Bah non, Jane, là tout de suite, je ne trouvais pas qu'elle le regarde "avec des yeux...". Tu dois sans doute avoir 2 - 3 épisodes d'avance, voilà tout !)

 

Et puis il y a eu Carol Hattaway, l'infirmière dévouée, et là nous avons atteint le top niveau du spoiler : "Et ça y est, elle s'est mariée avec Doug Ross" ?

 

(Alors, au risque de te décevoir, pas encore Jane. Pour l'instant, elle doit juste se marier avec un autre médecin mais bon, on va attendre tranquillement l'annulation de dernière minute et nous verrons bien.)

 

Et ainsi de suite...

 

Heureusement, mes réflexes m'ont sauvée ! 

 

Au bout d'à peine 3 ou 4 épisodes, je lui ai tenu un discours assez convaincant de ce genre :

 

Bon Jane, il va falloir que tu partes prendre ton bus maintenant, ils ne passent pas très souvent le soir et puis tu as une grosse journée qui t'attend demain, sans compter que chez toi, ça ne doit pas être très rangé et ce serait bien que tu évites de commencer la semaine avec le sentiment de vivre dans une vraie décharge. Et puis, moi, il faut que je finisse 2 - 3 dossiers que j'avais oubliés pendant le week-end, que je téléphone à ma caisse de sécurité sociale pour leur demander ce que c'est que cet appel de cotisations surprise (comment ça, il n'y a personne le dimanche soir ??!) et que je m'occupe de mon jardin (comment ça je n'ai pas de jardin ??!)...

 

Bref, il faut qu'on arrête de regarder Urgences !

 

Heureusement Jane avait vraiment une grosse journée le lendemain et elle est partie avant d'avoir pu, je crois, me dévoiler absolument tout de la série.

 

Il y a bien quelques petits détails que je dois, je pense, encore ignorer...

 

Par exemple, je ne sais toujours pas si la soeur irresponsable et à moitié de clocharde de Susan va appeler son bébé Suzie ou pas... what a suspense

 

 

urgences03.jpeg

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25 septembre 2012 2 25 /09 /septembre /2012 22:34

... qu'on vous collerait dans le dos avec du gros scotch, sauf qu'en général - traîtrise ! - ça ne tombe pas forcément un 1er avril et que donc vous n'avez pas nécessairement pensé à revêtir votre gilet anti-friture ce jour-là.

 

Je parle bien sûr du qualificatif-surnom-sobriquet que l'on vous attribue un beau matin, sans crier gare, et qui est censé, à lui tout seul, résumer l'un des traits saillants de votre personnalité. 

 

Cela peut donner des choses très diverses comme par exemple :


- Miss catastrophe (parce qu'une fois un lampadaire est tombé sur votre voiture et qu'une autre fois, rien qu'en effleurant l'interrupteur, vous avez fait sauter tout le circuit électrique de la boîte),


- Bree (un gâteau home made et une malheureuse association col claudine/mocassins et puis, ça y est, le mal est fait),


- Deux-de-tension (un léger manque de réactivité lorsque l'on s'adresse à vous),


- Monsieur Propre (au choix, selon le sexe : vous êtes chauve et légèrement maniaque dans le registre hygiénique - du genre à désinfecter la couverture des livres de bibliothèque que vous empruntez avant de les lire / vous avez perdu l'une de vos créoles et êtes légèrement maniaque dans le domaine de la propreté - du genre à ne pas utiliser la souris d'ordinateur d'autrui sans avoir auparavant passé une lingette dessus),


- DSK (celui-là, je ne vous fais pas un dessin, tout le monde aura compris),


- etc...

 

Si vous n'en avez pas déjà fait les frais, vous ne vous rendez sans doute pas compte de ce que cela peut représenter. 

 

Il faut savoir qu'en réalité, vous devenez littéralement prisonnier de votre nouveau surnom.

 

Vous voulez lui échapper ? Vous faites exprès d'adopter une attitude en totale contradiction avec lui ? Vous pensez que, ça y est, vous l'avez définitivement semé ? 

 

Attendez une seconde et vous verrez qu'il vous revient en pleine figure comme si, sans que vous vous en soyez aperçus, on vous l'avait attaché au cou avec un élastique...

 

"Bah alors Mary Poppins, on a oublié son parapluie ?"

 

Je pourrais vous en parler des heures parce que c'est ce que j'ai personnellement vécu à mon retour de vacances.

 

C'était un beau jour du début du mois de septembre (si loin déjà...), il était environ 9h, et après avoir récupéré ma tasse de café fumant, avoir fait le tour des bureaux, m'être inventé un faux séjour de rêve dans un coin paradisiaque, avoir expliqué qu'en 2 jours de mauvais temps sur Paris tout mon bronzage était parti (et pourtant j'étais quasi black ), j'ai appris (vers 11h) que nous avions recueilli une jeune stagiaire depuis la veille.

 

Les stagiaires, surtout lorsqu'ils ont moins de 14 ans, il faut bien reconnaître qu'ils ne nous sont qu'assez très peu utiles.

 

Ce qui explique qu'en temps normal, nous déclinons systématiquement toute demande de stage-découverte-du-monde-formidable-de-la-vie-professionnelle, sauf hypothèse particulière d'un bon vieux piston des familles (style le fils du boulanger de la soeur du patron qui voudrait bien voir keskonfaitdonccheznous pendant son stage de de CM2). 

 

Auquel cas, le casse-tête commence !

 

Comment :


- trouver de quoi occuper le stagiaire pour ne pas qu'il sombre en dépression au bout de 3 jours d'inactivité totale (sachant que son écran d'ordinateur est visible par toute personne qui passe dans le couloir ce qui l'empêche de lézarder tranquillement sur internet),


- tout en gardant suffisamment de temps pour soi pour pouvoir continuer à lézarder tranquillement sur internet (en faisant quand même un dossier de temps en temps, histoire de garder la main) ?

 

Comme personne n'a jamais trouvé la formule magique, la tendance générale consiste à fuir purement et simplement le stagiaire. 

 

Sauf que moi, figurez-vous qu'avec la bonté qui me caractérise (soit dit en toute modestie), il m'est déjà arrivé d'être tout à coup prise de pitié à l'égard dudit stagiaire et d'essayer en conséquence d'égayer un peu son douloureux passage chez nous (Si tu veux du chocolat, il y en a dans le placard / Le vendredi, tu peux partir un peu plus tôt, tu sais / Attends, je vais te raconter l'histoire du clochard que j'ai croisé dans le métro / Tu aimes bien mon écharpe ? / etc).

 

Tout ça pour en revenir à ce fameux jour de rentrée où l'on m'a appris que pour accueillir notre nouvelle stagiaire, on lui avait tout simplement collé à lire 3 dossiers poussiéreux passionnants, en prenant soin de lui annoncer que : 

 

"Là, Ginger, n'est pas là, mais tu vas voir, c'est un peu la maman des stagiaires". 

 

Oui, vous avez bien lu, Ginger, la maman des stagiaires

 

L'amour maternel a beau être aveugle, j'ai assez rapidement flairé l'entourloupe !

 

Un très beau titre certes, mais surtout très commode pour éviter d'avoir à dire trop directement au stagiaire de bien vouloir ne déranger personne d'ici au retour Ginger, et pour éviter d'avoir à dire trop directement à Ginger de bien vouloir s'occuper du stagiaire à compter de son retour (et que de toutes façons c'est trop tard pour reculer vu que le stagiaire croit maintenant dur comme fer que grâce à elle il va passer un stage formidable, plein de découvertes incroyables, de surprises absolument ahurissantes, de retournements de situation rocambolesques...).

 

Mais bon, j'ai l'esprit trop occupé en ce moment pour en tenir rigueur à mes collègues...

 

A votre avis, dois-je, oui ou non, avertir notre stagiaire que venir avec une grosse polaire orange flashy au bureau, en gardant toute la journée la capuche bien vissée sur la tête, et envoyer en moyenne 3 textos par seconde, y compris au cours d'un déjeuner au restaurant avec les associés, ah ça non, tu sais, ça ne se fait vraiment pas dans le monde professionnel ?!


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19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 09:00

Enfin, pas toutes mes chaussures, Dieu merci !

 

Seulement la paire de ballerines noires, plate, que j'avais justement décidé de porter hier pour aller au bureau et pour en revenir. 

 

(Pas pendant la journée de travail par contre, parce que là, c'étaient mes escarpins à talons hauts, so chic mais so difficile à marcher vite avec, qui avaient été sélectionnés pour avoir le privilège d'accompagner mes pieds.)

 

Bref, je ne sais pas si c'est parce qu'elles ont mal supporté de se voir ainsi réléguées au rang de chaussures utilitaires permettant de marcher d'un pas rapide dans les couloirs sales et nauséabonds du métro ou bien si c'est parce qu'elles n'ont que modérément apprécié de rester coincées à Paris tout l'été quand certaines autres paires - parfois de moins bon standing - ont obtenu le droit de m'accompagner dans mes escapades du bout du monde, mais une chose est sûre, le temps de mon aller-retour, elles avaient bel et bien décidé de pourrir ma journée. 

 

Et je dois dire que le résultat fût plutôt réussi. 

 

Pour ce qui est du matin un peu pluvieux, j'ai glissé sur le trottoir mouillé pas moins de trois fois en l'espace d'à peine cinq minutes.

 

Oh, bien sûr, par le jeu d'un subtil numéro d'équilibriste, j'ai réussi à éviter la chute humiliante dans une flaque d'eau boueuse, mais quand même, cela a suffi à écorner pour quelques temps (le temps de gagner le tournant au coin de la rue) ma crédibilité auprès des passants, malgré l'attitude très digne que j'ai adoptée à ce moment là, vous imaginez bien (Moi, glisser ? Non, vraiment, pas du tout, ou alors je ne m'en suis même pas rendue compte !). 

 

Et pour ce qui est de la fin de la journée, quand il m'a fallu revenir jusque chez moi à pied parce que la ligne 6 avait décidé de tomber en panne pile lorsque j'avais besoin d'elle (inutile de vous dire que je crois pas au hasard), eh bien je me suis aperçue que, tiens, elles étaient devenues beaucoup trop larges.

 

Surtout la droite d'ailleurs. 

 

Je suis donc rentrée chez moi à un train de sénateur, les yeux braqués sur mes chaussures, à me concentrer pour maintenir l'avant de mes pieds bien recroquevillé à chacun de mes pas de façon à ne pas les perdre tout à fait.

 

Ceci dit, qu'auront gagné mes escarpins à ce petit jeu ? 

 

Pas grand chose si ce n'est le droit de rester bien au fond de mon placard pour quelques mois.

 

Voire même quelques années. 

 

Au moins jusqu'à temps que je prenne une pointure, en fait !

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24 août 2012 5 24 /08 /août /2012 10:30

 

Enfin, peut-être pas pour tout le monde, mais pour moi oui. 

 

C'est simple, sitôt qu'il me vient des velléités d'accrocher quelque chose au mur, je suis prise de terribles interrogations. 

 

Est-ce que la photo du pont de Manhattan by night qu'on a déjà aperçue 100 000 fois dans toutes les chaînes d'ameublement de la Terre n'est pas un peu galvaudée ? La peinture des deux biches se désaltérant dans un lac, au clair de lune, ne fait-elle pas un peu plouc ? La gravure détaillant la composition type d'une colonne dorique n'a-t-elle pas quelque chose d'un peu rectilignement pédant ? 

 

Dans le doute, j'avais jusque là préféré orner mes murs blancs de tableaux imaginaires que moi seule pouvais admirer, sans jamais risquer d'exposer mes choix artistiques à la moindre critique. 

 

Mais une telle politique décorative ne m'a cependant pas mise à l'abri des réflexions sarcastiques de mon entourage.

 

Cela n'a fait que les déplacer sur un autre terrain. 

 

Hey, Ginger, c'est drôle, quand on vient chez toi, on dirait toujours que tu as emménagé la veille ! m'a confié dernièrement mon amie Jane

 

Bien sûr, sur le coup, j'ai fait bonne figure en répondant évasivement que oui, c'est vrai, peut-être, mais bon, je suis tellement occupée, je n'ai même pas trouvé le temps de dégivrer mon frigidaire, alors, tu sais m'occuper de décorer les murs...

 

Mais le coup avait porté.

 

Je m'imaginais déjà Jane disant un peu partout autour d'elle qu'elle connaît une fille qui, depuis un an qu'elle a emménagé, n'a toujours pas trouvé une seconde pour poser un malheureux tableau chez elle (Nan, pas possible ??!).

 

Alors j'ai décidé de prendre le problème à bras le corps. 

 

Je suis allée dans une jolie boutique, j'y ai choisi une belle gravure, je l'ai faite encadrer et prochainement mon frère me l'installera chez moi (un grand merci par avance) je percerai l'un de mes murs pour l'y suspendre. 

 

Je suis fière d'être enfin parvenue à me libérer du jugement des autres pour affirmer pleinement mon moi artistique.

 

Enfin, pleinement, c'est une façon de parler. 

 

Parce que je ne crois pas que, psychologiquement parlant, je sois encore prête à vous dire de quel tableau il s'agit...

 

 

Clown-triste.jpeg

      Un indice : ce n'est pas un Buffet. 

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22 août 2012 3 22 /08 /août /2012 19:05

 

... et, en général, ils nous ressemblent. 

 

Tenez, prenons une personne que je connais bien : moi. 

 

Eh bien les difficultés assez terribles que j'ai rencontrées ces derniers mois et dont ce blog, pour les plus graves d'entre elles, s'est fait l'écho (si j'avais dû toutes les relater, l'espace de stockage d'overblog n'y aurait jamais suffi) ne sont pas sans rapport avec ce qu'il convient d'appeler pudiquement mes "particularités propres". 

 

A savoir : 

- une inadaptation chronique (ici et ici),

- des aspirations sans rapport avec la réalité (),

- un caractère parfois un peu (trop) hésitant (par ici),

- un soupçon de complication naturelle (c'est par là),

- des cheveux clairs ( et ).

 

Vous comprendrez que, vu toutes les situations délicates auxquelles je me trouve ainsi quotidiennement confrontée, je ne cherche pas spécialement à partager les problèmes des autres dus à leurs propres particularités.

 

Je fais même tout pour rester bien en dehors de leurs problèmes. 

 

Oui, c'est bien ça, j'appartiens à cette catégorie de personnes qui feint de ne pas remarquer le malaise de son voisin de métro (si je déclenche le signal d'alarme, j'en ai pour minimum 1/2 heure de retard), qui ne bouge pas pour aider le voyageur SNCF en échec de compostage de billet (si jamais la machine lui avale son billet, ça va encore me retomber dessus), qui se garde bien de prendre en charge le mouflet qui s'est perdu dans les allées du supermarché (si ses parents l'ont vraiment abandonné, je vais me retrouver avec ce gosse sur les bras).

 

Et je n'ai bien sûr pas fait d'entorse à cette attitude individualocentrique, il y a quelques jours, lorsque je me suis rendue au parc accompagnée de ma soeur - en phase terminale de grossesse - et de mes neveux. 

 

Quand une mamie du quartier promenant un affreux chienchien s'est crue autorisée, précisément à cause de la grossesse de ma soeur, à nous tenir la jambe pour nous raconter ses 4 grossesses à elles (il y a 50 ans), sa fausse couche (celle de juin 1965) et sa césarienne (celle d'octobre 1967), j'ai entièrement laissé à ma soeur le soin de faire les "Ah...", "Dites donc !", "Eh bien !" d'usage, pour me livrer - moi qui ne suis pas enceinte - à la passion que je me suis soudainement découverte pour les plantés de bâtons dans les cailloux réalisés par mes neveux (affreusement technique mais du plus bel effet). 

 

Je n'ai même pas fait de compliment à la dame sur son chienchien.

 

Ceci dit, ma soeur non plus. 


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16 août 2012 4 16 /08 /août /2012 19:00


L'autre jour, je vous parlais de Tom et du fait qu'il s'était peut-être fait enlever, lors de la soirée organisée par son meilleur ami, pour être épousé par la cousine Aimée - son plan B - et couler des jours heureux, la-bas, au Sénégal.

 

Mais en fait non.

 

J'ai reçu un texto tout à l'heure et ce n'était pas pour me demander mon adresse pour le faire-part, solliciter de moi l'honneur d'être leur témoin ou encore me consulter sur le choix du disc-jockey (Bah je ne sais pas, ça dépend, vous êtes plus "Valse de l'empereur" ou "Danse des canards" ?).  

 

En fait, ça avait plutôt rapport à l'élément central de son plan A, souvenez-vous, sa thèse dont je n'ai toujours pas réussi à comprendre l'intitulé depuis 3 ans qu'il y travaille...


"Ginger, je rédige mon intro en ce moment. Je peux te l'envoyer pour que tu la relises ? Je n'ai pas assez de recul pour l'instant et je voudrais savoir si ça reste accessible à quelqu'un d'un bon niveau mais  pas spécialiste de la matière."


Le point positif c'est qu'il a au moins compris que je n'étais "pas spécialiste de la matière" (même si un "totalement ignare" eût été mieux choisi).

 

La difficulté c'est qu'il me classe visiblement dans la catégorie des "personnes d'un bon niveau"...

 

Ce qui me complique rudement la vie, puisque, mon amour-propre m'empêchant de lui avouer qu'en fait il serait plus exact de qualifier de "médiocre", voire d'"insignifiant", mon niveau général, je vais être obligée :

 

1) de lire un truc auquel je ne vais rien comprendre (alors que j'aurais pu tranquillement me perfectionner dans la pose de vernis à ongles devant l'Amour est dans le pré),

 

2) de réfléchir à des commentaires parfaitement flous sur le fond mais présentés de façon suffisamment intelligente pour ne pas qu'il s'aperçoive de mon niveau réel et éviter qu'il me gratifie, en guise de remerciement, d'une réflexion certes non dénuée de toute pertinence mais un peu déplaisante à entendre (Ah, mais en fait, Ginger, t'as rien compris !).  

 

Pas exactement mission impossible, mais pas loin...

 

Vraiment, j'aurais bien aimé qu'il la rencontre, la cousine Aimée, à cette soirée !


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2 août 2012 4 02 /08 /août /2012 23:44

 

Je m'en suis (vraiment) rendue compte aujourd'hui. 

 

Lorsque vous partez de chez vous, direction le travail, et que vous avez la judicieuse idée d'emporter le reste de votre fromage blanc (à deux doigts de se périmer) pour agrémenter votre pique-nique bucolique du midi dans les jardins du Trocadéro et qu'il ne vous vient même pas à l'esprit que le pot n'est pas forcément totalement hermétique, surtout lorsqu'il subit les secousses répétées d'un trajet d'une vingtaine de minutes en vélib, oui, cela s'analyse comme un signe de fatigue

 

Oh, bien sûr, ce n'est pas dramatique : vous pouvez juste tirer une croix sur votre fromage blanc du déjeuner (de toutes façons, il était peut-être complètement moisi, vous n'aviez pas eu le temps de vérifier avant de partir). 

 

Et puis, votre sac en tissu Monoprix dans lequel vous aviez glissé le pot de fromage blanc, qui se retrouve tout dégoulinant de son contenu, aura en fait connu là une très jolie fin, en famille si j'ose dire, vu que le fromage blanc était lui aussi de la marque Monoprix (le monde est petit). 

 

Bon, les traînées blanchâtres qu'il a laissées sur votre jupe sont certes peu élégantes mais, après tout, une journée ce n'est guère que 24h et, coup de chance, ce soir vous n'avez pas rendez-vous avec Adrian Brody (pour changer de Ryan Gosling). 

 

 

Et lorsqu'au cours de votre journée de travail, vous faites une erreur aussi énorme que celle qui consisterait pour un conducteur de travaux à se tromper de chantier et à venir mettre ses compétences et son expertise au service d'un chantier concurrent sans même s'en rendre compte (attention, simple comparaison, car même si j'ai beaucoup d'affection pour le BTP, ma conseillère d'orientation ONISEP de 3ème ne m'a pas dirigée dans cette voie), alors là, re-oui, c'est un gros, gros signe de fatigue.

 

Heureusement, je me suis rendue compte suffisamment tôt - Dieu sait par quel miracle - de cette petite méprise pour éviter de justesse de devenir la star internationale de la bévue-professionnelle-tellement-incroyable-que-personne-n'aurait-cru-que-c'était-possible-sans moi. 

 

- Hey, tu vois la fille blonde là-bas ? 

- Oui, pourquoi, tu la connais ? 

- Oui, enfin non, enfin si... Mais tu sais, c'est la fille qui a [description de la bévue-professionnelle-tellement-incroyable-que-personne-n'aurait-cru-que-c'était-possible-sans moi] !

 - Nan mais attends, me dis pas qu'elle existe vraiment ?!!

 

 

J'attends demain avec impatience...

 

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  • : Vous êtes sûr que vous voulez le savoir ? Je n'ai ni super-pouvoirs, ni incroyable talent. Je ressemble sans doute à beaucoup d'autres filles blondes aux yeux bleus, à cela près, peut-être, qu'elles n'ont pas encore forcément osé consigner dans un blog à la fois superficiel et parfaitement inutile ces multiples anecdotes qui composent leur quotidien et les pensées baroques qu'elles leur inspirent. A raison... ?
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